
Cette rencontre qui se tenait en marge des Assemblées du printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale au siège du FMI à Washington, aura permis au patron de la CEMAC d’évoquer les cas de ces deux pays qui n'ont toujours pas signé de programme avec le FMI.
Toutefois, il a dit « être confiant en ce qu'un aboutissement puisse voir le jour au regard des efforts que déploient ces gouvernements pour satisfaire aux exigences de cette institution ».
Occasion pour Mohamed-Lemine Raghani de lui rappeler que « lorsque les Etats ont besoin d'aide, nous devons être à leurs côtés ». Avant d’ajouter que « nous voulons être là pour assurer la stabilité, mais aussi pour une sortie de crise en CEMAC». Il est à cet effet, longuement revenu sur les facteurs qui continuent de freiner la signature du Congo et de la Guinée équatoriale avec le FMI.
Selon lui, « les efforts des deux pays sont perceptibles mais pas encore suffisants pour engager le FMI ». Malgré cela, il a « proposé au président de la Commission, une nouvelle ‘’stratégie régionale’’, de façon à accélérer le processus de signature des deux pays».
Stéphane Billé (Le Nouveau Gabon)