L'accueil
« Ne soyez pas militant du PDGE parce que je suis membre de ce parti » a lancé Président Obiang Nguema Mbasogo aux militants. Dans ce discours, le président du parti démocratique de Guinée-Equatoriale a passé des dizaines de minutes à parler de l’avenir tant au parti qu’à la présidence avec lui en retrait. Rappelant les dispositions de la constitution qui limitent le tenant du fauteuil à 75 ans, une annonce qui a été interprétée par plus d’une personne comme un éventuel retrait et une volonté de ne pas prolonger sa présence à la tête de ce pays.
A la différence de beaucoup de ses pairs qui n’osaient pas évoquer la notion de chef d’Etat sans eux, il faut avouer que le président Obiang Nguema Mbasogo surprend. Ce d’autant plus que nombre de personnes avaient vu la modification de la constitution dans le temps comme une volonté de jouer d’astuces pour se faire juste passer pour un démocrate. Ce discours tranche avec sa perception réelle du pouvoir.Le Président Obiang Nguema Mbasogo laisse entrevoir une vision totalement différente. A savoir qu’on peut avoir été au pouvoir et se faire une vie après le pouvoir. Mais également une appréciation de la durée effectuée aux affaires pour envisager, non pas la récréation, mais le retrait total afin de s’occuper d’autres chantiers.
Il faut reconnaître que le président de la Guinée Equatoriale, dans les livres d’histoire apparaitra certainement comme l’un des grands bâtisseurs non seulement en Guinée Equatoriale mais en Afrique. Dans un premier temps il a surpris en décidant dès 1985 de rejoindre ses pairs francophones dans la CEMAC pour participer à l’œuvre de construction de cet ensemble. Puis il va décider de franchir le pas et adhérer à l’espace francophone en 1989. Aujourd’hui cela porte des fruits. Du président qui avait besoin d’un traducteur chaque fois qu’il se rendait dans un pays francophone, il est devenu locuteur à la perfection d’une langue qu’il rattrape dans le cour de sa présidence.
Cette fibre francophone il l’a transmise à son peuple en faisant du Français la deuxième langue de travail du pays. Puis le pétrole est découvert. Des ressources qui en jaillissent, il opte pour la transformation de la Guinée-Equatoriale. En quinze ans, il a réussit ce que les pays occidentaux ont parfois réalisé sur des siècles. La nouvelle Guinée-Equatoriale est là, étalée sous nos yeux. Le village colonial a progressé méthodiquement vers un ensemble totalement modernisé. C’est sur des autoroutes à plusieurs voies que l’on le traverse aujourd’hui. Faisant sortir de terre de nouvelles villes. Qui de ses pairs de la sous région peut-se targuer ce palmarès ? Aucun.
C’est cet homme, malgré l’acceptation d’une nouvelle candidature à la demande de ses militants, annonce également qu’il n’a pas l’intention de finir ses jours au pouvoir. Demain, il n’est pas à exclure que dans la construction de la démocratie en Afrique, cet homme apparaisse également au panthéon où figure les Nelson Mandela, Mathieu Kérékou, Jerry Rawlings et quelques autres.
A la différence de beaucoup de ses pairs qui n’osaient pas évoquer la notion de chef d’Etat sans eux, il faut avouer que le président Obiang Nguema Mbasogo surprend. Ce d’autant plus que nombre de personnes avaient vu la modification de la constitution dans le temps comme une volonté de jouer d’astuces pour se faire juste passer pour un démocrate. Ce discours tranche avec sa perception réelle du pouvoir.Le Président Obiang Nguema Mbasogo laisse entrevoir une vision totalement différente. A savoir qu’on peut avoir été au pouvoir et se faire une vie après le pouvoir. Mais également une appréciation de la durée effectuée aux affaires pour envisager, non pas la récréation, mais le retrait total afin de s’occuper d’autres chantiers.
Il faut reconnaître que le président de la Guinée Equatoriale, dans les livres d’histoire apparaitra certainement comme l’un des grands bâtisseurs non seulement en Guinée Equatoriale mais en Afrique. Dans un premier temps il a surpris en décidant dès 1985 de rejoindre ses pairs francophones dans la CEMAC pour participer à l’œuvre de construction de cet ensemble. Puis il va décider de franchir le pas et adhérer à l’espace francophone en 1989. Aujourd’hui cela porte des fruits. Du président qui avait besoin d’un traducteur chaque fois qu’il se rendait dans un pays francophone, il est devenu locuteur à la perfection d’une langue qu’il rattrape dans le cour de sa présidence.
Cette fibre francophone il l’a transmise à son peuple en faisant du Français la deuxième langue de travail du pays. Puis le pétrole est découvert. Des ressources qui en jaillissent, il opte pour la transformation de la Guinée-Equatoriale. En quinze ans, il a réussit ce que les pays occidentaux ont parfois réalisé sur des siècles. La nouvelle Guinée-Equatoriale est là, étalée sous nos yeux. Le village colonial a progressé méthodiquement vers un ensemble totalement modernisé. C’est sur des autoroutes à plusieurs voies que l’on le traverse aujourd’hui. Faisant sortir de terre de nouvelles villes. Qui de ses pairs de la sous région peut-se targuer ce palmarès ? Aucun.
C’est cet homme, malgré l’acceptation d’une nouvelle candidature à la demande de ses militants, annonce également qu’il n’a pas l’intention de finir ses jours au pouvoir. Demain, il n’est pas à exclure que dans la construction de la démocratie en Afrique, cet homme apparaisse également au panthéon où figure les Nelson Mandela, Mathieu Kérékou, Jerry Rawlings et quelques autres.
