Selon la partie gouvernementale, cette option marquera un changement significatif sur le marché car Gunvor détient une expertise avérée dans la détermination des niches et la livraison de pétrole et de gaz au plan global.
Toutes les parties ont accepté les termes de l’accord sous réserve de la finalisation du contrat de vente et d'achat avant la décision finale d'investissement, qui doit être prise d’ici la fin de cette année. Gunvor achètera chaque année 1,1 Mtpa de GNL sur une période de 10 ans, sachant que le site produira 2,2 Mtpa. Cela offre la possibilité à Malabo et au consortium du projet de commercialiser le produit sur des marchés fortement demandeurs comme celui du Ghana en Afrique ou même au delà.
Selon Natural Gas World, c’est aussi une façon pour le gouvernement de ne pas répéter les mêmes erreurs que par le passé. Malabo vend actuellement du gaz à faible coût à BG (désormais Shell) qui le revend très cher sur des marchés fortement demandeurs comme celui de l’Asie. Ce contrat d’une durée de 17 ans s'étendra jusqu'en 2023.
« Le choix de Gunvor constitue un moment marquant dans le développement du projet Fortuna. Le partenariat avec Gunvor ouvre également la voie à l'objectif du gouvernement de réaliser des projets importants grâce auxquels nous monétisons rapidement notre gaz. Des projets qui favorisent le contenu local et apporte une technologie pétrolière de classe mondiale à la Guinée équatoriale.», a commenté le ministre de l’Energie, Gabriel Mbaga Obiang Lima .
Le projet Fortuna LNG est le premier projet de liquéfaction de gaz naturel en eaux profondes d’Afrique. Malabo espère s’appuyer sur lui pour devenir le leader africain de l’exportation du GNL vers l’Afrique.
Source : Olivier de Souza/agence ecofin