Cette 5eme édition du Sommet des exportateurs de gaz se tiendra, du 26 au 29 novembre prochain au Centre de conférences internationales de Sipopo à Malabo, concomitamment avec la 2ème édition du Séminaire international du gaz.
Des sommets de l’Union africaine en passant par le sommet Afrique-Monde arabe en 2016, jusqu'aux grands rendez-vous mondiaux du pétrole et du gaz, la mythique Salle de Conférence de Sipopo, un joyaux architectural, offert à la Guinée équatoriale et à l’Afrique par le président Obiang Nguema Mbasago, aura été depuis plusieurs années déjà, le lieu où se scelle le destin de l’humanité et se parachèvent les grandes décisions mondiales, à bien des égards, que ce soit dans les domaines de la politique, de l’économie, du pétrole, du gaz et bien d’autres.
Pour plusieurs analystes du continent africain, c’est un secret de polichinelle: le président Obiang Nguema Mbasogo, infatigable bâtisseur de la Guinée équatoriale et du continent africain, ne veut ménager aucun effort pour hisser l’Afrique au sommet des décisions mondiales. Et c’est en prélude à cet évènement historique d’envergure, qui se prépare, pour la première fois, sur le continent africain, que le ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale, Gabriel Obiang Lima est en visite cette semaine à Doha au Qatar. Il a notamment rencontré le Secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), le Dr. Yury Sentyurin, pour poser les jalons de ce 5ème Sommet du gaz du GECF et du 2ème Séminaire international du gaz.
À cette occasion, le patron des Hydrocarbures équato-guinéen a également adressé une invitation officielle du président Obiang Nguema Mbasogo à Son Altesse l'émir du Qatar, cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, pour se rendre à cette grande messe du gaz mondial.
Précisons que l’organisation du sommet du GECF par la Guinée équatoriale intervient, non seulement, au moment où le président Obiang Nguema mène une véritable révolution gazière en Afrique et dans le monde; mais aussi, au moment où le continent se prépare à accueillir de nouveaux exportateurs mondiaux de GNL, tels que le Mozambique ou encore le Sénégal.
La Guinée équatoriale est, par ailleurs, à la tête de l’initiative «GNL pour l’Afrique», dont l’objectif est de promouvoir l’utilisation du gaz africain en Afrique. C’est dans ce sciage que le président Obiang Nguema Mbasogo avait notamment déclaré, dans son discours d’ouverture à l’occasion du VIIe congrès APPO CAPE à Malabo, que le «monde d’aujourd’hui exige de nous, un changement de politique dans la gestion de nos ressources». Il avait, à juste titre, exhorté les pays africains, présents au sommet, à adopter «des politiques communes », permettant de s’affranchir de « la dépendance aux économies des pays développées».
Il importe de rappeler, à cet égard, que la Guinée équatoriale, en bon maître, a récemment introduit une nouvelle mesure par laquelle toutes les futures décisions d'investissement finales pour les projets gaziers devront inclure 25% du GNL produit vendu en Afrique.
Vanessa Ngadi Kwa-Laotravoz.info