Deux des quatre personnalités visées font partie du gouvernement : le numéro 2 du régime, Alain-Guillaume Bunyoni, ministre de la Sécurité publique, et le directeur général adjoint de la police, Godefroid Bizimana, qui ont eu recours à un usage disproportionné de la force contre les opposants.
Les putschistes aussi
Les deux autres sont des anciens du régime ayant comploté contre le président Nkurunziza lors du putsch raté de mai : le général Nyombaré, ex-chef d'état-major de l'armée, en fuite, et Cyrille Ndayirukiye, ex-ministre de la Défense, qui lui est en prison.
Parmi les sanctions qui leur sont imposées : restriction de leurs déplacements et gels de leurs avoirs.
Le porte-parole du conseil de sécurité nationale, Ned Price, a expliqué que le gouvernement avait créé un climat de peur et que ses opposants avaient eux aussi recouru à la violence. Le Burundi, a-t-il déclaré, est au bord du précipice, mais il est encore temps de trouver une solution politique à la crise.