Les frontières terrestres de la Guinée équatoriale seront fermées le 31 octobre pour assurer la sécurité lors des élections du 20 novembre prochain.

Le vice-président de la République, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a chargé les forces armées équato-guinéennes de protéger les zones frontalières. Il les a également informés de la décision de fermer les frontières terrestres à partir du 31 octobre et de les rouvrir après le vote, en vue de garantir que les élections se déroulent en toute normalité. La séance de travail a eu lieu mardi, au Palais du Peuple, à Malabo.

Le gouvernement équato-guinéen fermera toutes ses frontières terrestres, pour des raisons de sécurité, à partir du 31 octobre.

Le vice-président de la République l’a annoncé au haut commandement militaire lors d’une réunion avec ce collectif, ce mardi au siège de l’État.

La Guinée équatoriale tiendra des élections générales le 20 novembre prochain, et cette mesure de sécurité vise à empêcher l’infiltration de groupes violents pour boycotter les élections.

Pour assurer le bon déroulement des élections, le responsable de la Défense et de la Sécurité de l’État a chargé les forces armées équato-guinéennes de renforcer la surveillance aux frontières terrestres, maritimes et aux barrages routiers.

Le pays organisera des élections présidentielles, législatives et municipales à la mi-novembre, et cette décision de fermeture des frontières qui seront rouvertes après les affrontements électoraux, selon Nguema Obiang Mangue, est prise pour assurer la sécurité de tous les candidats jusqu’au jour du vote.

AHORAEG