De son côté, le président bolivien Evo Morales a appelé à «combattre ceux qui veulent s'approprier nos ressources à travers la manipulation abusive des prix». Selon Morales, il s'agit là d'un «outils de déstabilisation de nos États et de leurs gouvernements démocratiquement élus». Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) entendait «promouvoir l'usage du gaz naturel sous ses différentes formes et secteurs, dont la production d'énergie, le transport et l'industrie, au bénéfice du monde entier».
Le forum des pays exportateurs de gaz rassemble l'Algérie, l'Egypte, les Emirats arabes unis, la Guinée Equatoriale, la Libye, le Nigeria, la Bolivie, le Venezuela, la Russie, l'Iran, le Qatar et Trinidad et Tobago. L'ensemble de ces pays possèdent environ 70% des réserves mondiales de gaz naturel. Les Pays-Bas, l'Irak, le sultanat d'Oman, le Pérou, la Norvège, le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan étaient associés à ce forum en tant que pays observateurs. À cette réunion participaient également des représentants du Russe Gazprom, de l'Espagnol Repsol, du Français Total, du Britannique Shell et de l'Argentin YPF.
( L'essentiel /AFP)