L’information ressort de la séance de travail que le Vice-Président de la République, Chargé de la défense et de la sécurité de l’État, a tenue à la fin de la journée du 4 novembre, avec la Commission chargée d’auditer les administrations des ports de Malabo et de Bata. La rencontre a servi de cadre à la présentation à Teodoro Nguema Obiang Mangue du rapport final détaillant les cas de corruption présumée perpétrée dans l’administration du port de la capitale du pays.
La Commission, créée par le Vice-Président de la République, chargée d’auditer les administrations des deux principaux ports du pays, remet au Trésor public plus de 546 millions de francs. L’information a été révélée lors d’une réunion au Palais du Peuple de Malabo.
Teodoro Nguema Obiang Mangue, après avoir été informé des cas présumés de corruption enregistrés dans les différentes institutions de Guinée équatoriale, notamment dans le port de Malabo, a ordonné une commission d’enquête sur les irrégularités signalées. L’objectif du Vice-Président du Conseil des ministres est de concrétiser le souhait du chef de l’État de lutter contre la corruption dans le pays.
En présence du Premier ministre du gouvernement, chargé de la coordination administrative, Francisco Pascual Obama Asue, la commission, qui a commencé ses travaux le 18 septembre dernier, a présenté au vice-président les conclusions de l’audit sur la gestion des services portuaires à Malabo.
Selon le rapport, il a été constaté que certaines entreprises commerciales et de services opérant dans le pays devaient à l’État équato-guinéen un total de neuf cent soixante-onze millions, neuf cent treize mille, cent soixante-six francs Celsius (971913166). Une somme d’argent qui n’avait pas été versée dans les comptes nationaux en raison de compensations non autorisées entre les responsables de l’administration du port et certaines entreprises.
Depuis le second semestre de 2014, la Guinée équatoriale traverse une grave crise économique due à la baisse du prix du pétrole sur le marché international, aggravée par l’impact dévastateur de la pandémie de la COVID-19. Et pour relancer l’économie, le gouvernement de Malabo mise sur la diversification économique.
C’est précisément en plus de promouvoir les secteurs productifs que le Vice-Président de la République estime nécessaire de renforcer les contrôles sur la perception des finances publiques. Une mesure qui pourrait permettre l’augmentation des recettes non pétrolières dans les caisses de l’État.
Source : Bureau de l’information et de la presse de Guinée équatoriale