Asodegue et Radio Macuto accusent, sur la base d'une vague source anonyme, et sans l'ombre d'une preuve, l'ambassade de se livrer à des délits financiers.
La représentation diplomatique et son ambassadeur démentent avec la plus grande fermeté ces allégations mensongères et se réservent le droit de porter l'affaire devant les tribunaux compte tenu de la gravité des accusations.
La France est un Etat de droit, à l'instar de l'Espagne, qui ne saurait tolérer qu'une représentation diplomatique se livre à des délits financiers sur son territoire.
Cet article intervient dans un contexte d'intenses tensions monétaires, liées au franc CFA, entre la zone CEMAC et la Banque de France. L'ambassadeur de Guinée Equatoriale s'est inquiété auprès des autorités françaises des délais anormalement longs de traitement des virements en provenance de Guinée Equatoriale destinés, par exemple à régler les salaires des diplomates en poste à Paris ou assumer les frais de fonctionnement de l'ambassade.
La Guinée Equatoriale n'est pas le seul pays de la zone CEMAC à pâtir de cette situation.