Si l'ambassade de Guinée Equatoriale en France se réjouit que cette actualité ait les honneurs du Journal Afrique de France 24, elle proteste énergiquement contre les propos tenus en plateau par le journaliste de France 24. Tout journaliste – qui plus est d'une chaîne qui porte la voix de la France à l'étranger ! - est tenu à un devoir de neutralité, d'objectivité et d'impartialité.
Or, dans un exercice d'équilibriste stupéfiant, le journaliste de France24 s'est fait le porte-parole de l'opposition équato-guinéenne en exil qui a annoncé qu'elle ne participerait pas au Dialogue. Le tout sans donner la parole aux opposants cités...
A aucun moment le journaliste de France24 n'a cru utile de donner la version des autorités équato-guinéennes, pourtant à l'origine de ce Dialogue.
Par conséquent, pour pallier à ce manquement professionnel, l'Ambassade de Guinée Equatoriale en France rappelle que le gouvernement de Guinée Equatoriale et le Président Obiang ont accédé aux deux principales revendications des partis d'opposition en :
Accordant par voie de décret une « amnistie totale à tous les citoyens condamnés par les tribunaux (…) pour des délits politiques dans l'exercice de leur activité. » Cette amnistie concerne toute personne « privée de liberté ou empêchée d'exercer son droit politique dans le pays », incluant les opposants en exil.
Autorisant pour la première fois, des observateurs internationaux, dont les Nations Unies, à assister à ce dialogue avec l'opposition.
Enfin, en ce qui concerne le cas particulier de M. Severo Moto, qui craint de ne pas figurer sur la liste des personnes amnistiées, l'Ambassade de Guinée Equatoriale confirme officiellement et publiquement que M. Severo Moto est bien amnistié des actes commis dans le passé et qu'il peut rentrer en toute sécurité dans son pays d'origine, la Guinée Equatoriale.