Comme d'habitude, ces articles ont pour sujet les droits de l'homme. Ils ne publient jamais la version des autorités de Guinée Equatoriale et exclusivement celle d'opposants en exil. Aucune enquête ni aucune vérification n'est jamais effectuée en Guinée Equatoriale.
Ces articles s'inscrivent dans le cadre d'une campagne dont l'objectif est triple :
Empêcher tout dégel des relations diplomatiques entre la Guinée Equatoriale et la France mises à mal par la politisation du dossier judiciaire des Biens mal acquis.
Bloquer le dialogue politique qui a repris, notamment sur les droits de l'homme, entre la Guinée Equatoriale et l'Union européenne. Prochainement, cinq députés européens se rendront en Guinée Equatoriale pour évaluer par eux-même la situation des droits de l'homme.
détourner l'attention de l'opinion publique française au sujet de l'implication de ressortissants français dans la tentative de coup d'Etat en Guinée Equatoriale en décembre 2017. La justice équato-guinéenne a récemment fait savoir par voie de presse qu'elle souhaitait les interroger à commencer par l'avocat William Bourdon.
Au sujet de M. William Bourdon, les autorités apportent les précisions suivantes pour couper court aux fausses informations qui circulent le concernant :
La justice équato-guinéenne souhaite entendre M. William Bourdon dans le cadre de l'enquête ouverte après la tentative de coup d'Etat de décembre 2017 en Guinée Equatoriale.
M. William Bourdon est proche de l'association Cored et de son président, M. Salomon Abeso – il a tenté de les faire admettre comme partie civile dans le dossier dit des Biens mal acquis – qui sont impliqués dans cette tentative de coup d'Etat.
Le nom de M. William Bourdon apparaît en outre dans une autre affaire de tentative de coup d'Etat, toujours en Guinée Equatoriale et remontant à 2004. L'auteur de cette tentative, le mercenaire Simon Mann, a témoigné, en 2017, devant les tribunaux français, des relations personnelles entre M. William Bourdon et le financier de cette opération, M. Ely Calil. Et a fourni des preuves écrites.
Ces éléments justifient amplement que les magistrats équato-guinéens souhaitent entendre M. William Bourdon.
Ce dernier n'ayant pas donné suite à la convocation de la justice équato-guinéenne et en se situant pas au-dessus des lois, la justice équato-guinéenne n'a eu d'autre solution que de délivrer un mandat d'amener à son encontre.
(Note d'Alerte urgente,de l'ambassade au nom du gouvernement)