Selon le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération, Agapito Mba Mokuy qui s’exprimait mercredi en conférence de presse à Malabo, ce sommet s’emploiera à assurer une place pour l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations Unies pour « corriger une injustice qui date de 1946».
Y prendront part l'Algérie, la Libye, le Sénégal, la Sierra Leone, la Namibie, la Zambie, le Kenya, l'Ouganda, le Congo et la Guinée équatoriale.
L’Afrique revendique, depuis plusieurs années, une place comme membre permanent au Conseil de sécurité onusien. Les dirigeants africains estiment qu’il est temps que le continent retrouve sa place au sein du concert des nations.
La question de la réforme du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) sera de nouveau soulevée par les chefs d’État et de gouvernement africains. Ceux-ci appellent depuis plusieurs années les dirigeants de l'ONU à engager une réforme rapide du Conseil de sécurité. La réforme devra permettre d'accorder au moins un siège permanent à l'Afrique au sein de cet organe.
Cette réclamation est faite par les dirigeants africains ces dernières années et ils vont la réitérer à Malabo en Guinée Équatoriale.
Dans une déclaration des chefs d'Etat africains à l'issue du 27ème sommet Afrique-France tenu à Bamako (Mali) en janvier 2017, les dirigeants africains avaient estimés que le continent devrait être plus représenté au Conseil de sécurité en vue de jouer un plus grand rôle dans la résolution des conflits à travers le monde. De ce fait, à travers l’Union Africaine (UA) le continent noir avait exigé une révision de la Charte des Nations Unies afin de permettre à plus d'un milliard d'Africains de se faire représenter au sein de ce Conseil comme membres permanent avec droit de veto.
« Sur les 54 Etats que compte l’Afrique, seuls deux bénéficient de statut de membre non permanent, notamment l'Égypte et le Sénégal », déploraient les dirigeants réunis à Bamako qui ont fait observer que « tous les continents ont un siège de membre permanent excepté l'Afrique ».
Reste à savoir si l'ONU va donner une suite favorable à cet appel. Créé en 1946 par les pays vainqueurs de la Seconde guerre mondiale (1939-1945), le Conseil de sécurité est l'organe le plus puissant des Nations unies, en raison de son rôle dans l'élaboration du droit international.
Source : AA.COM