Les 13 pays de l’organisation sont représentés par leurs ministres de tutelle et des officiels de la chaîne gazière. Mais plusieurs autres pays non membres, mais producteurs ou encore de futurs producteurs sont représentés. L’objectif est d’échanger sur la façon de relever les défis auxquels font et feront face les producteurs de gaz dans les prochaines années, afin d’assurer l’essor économique des pays producteurs et la préservation de l’environnement.
« La rencontre de ce jour vise à harmoniser les politiques gazières des producteurs dans le monde, afin de permettre au combustible de jouer un rôle phare dans le mix énergétique d’ici 2050 et aux pays de mettre en œuvre une croissance durable », a déclaré Yury Sentyurin ,Secrétaire général de l’Organisation.
Le responsable a aussi salué l’évolution enregistrée ces 10 dernières années sur le marché gazier africain en amont.
Pour sa part, le ministre équato-guinéen de l’Énergie, Gabriel Obiang Lima s’est dit ravi que son pays accueille une rencontre de cette importance. Selon ses propos, ce séminaire est l’occasion de réfléchir ensemble aux intérêts actuels et futurs du secteur pour les pays africains qui doivent considérer le gaz comme une opportunité en or d’opérer une croissance durable.
« La valeur ajoutée du gaz est énorme. Nous avons la possibilité de nous en servir pour produire de l’électricité à moindre coût et donc d’améliorer les conditions de vie de nos populations, mais aussi par exemple d’installer des usines pétrochimiques dont la valeur ajoutée est considérable », a-t-il exposé.
Le FPEG a été créé en 2001 et compte cinq pays africains : l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Nigéria et la Guinée équatoriale.
Source : Agence ecofin