
La ville est dédiée à être un centre administratif, culturel et universitaire. Les infrastructures consacrées à ces espaces sont pour la plupart sorties de terre, d’autres sont en voie de finition. Tout ceci dénote de la vision futuriste du président de la République qui a pris l’option de transformer toute la Guinée Equatoriale afin de la doter d’infrastructures modernes et restaurer ainsi la dignité de l’homme et de la femme Equato-guinéens.
Certains milieux critiquent ces initiatives et singulièrement celle de construire Oyala. Toutes ces personnes, fortes dans la critique, n’ont jamais pris le soin d’examiner l’état des villes bâties par les anciens colons. Toutes ces villes héritées de la coloniale ne présentaient pas de possibilités de réhabilitation, encore moins de permettre l’introduction de nouveaux équipements tels que les Etats l’auraient souhaité. Cela est vérifiable tant en Guinée Equatoriale que dans les pays environnant. Une réalité que peuvent très bien confirmer des experts en aménagement.
Cela étant, le dynamisme de la Guinée Equatoriale, et la volonté de ses dirigeants à rentabiliser les ressources issues du sous sol se traduit dans la création d’Oyala, cette nouvelle Brazilia au cœur de l’Afrique équatoriale. C’est plus qu’un exploit car lorsqu’on fait le tour de l’Afrique, en dehors d’Abuja au Nigeria, et l’initiative de Yamoussoukro qu’avait commencé Feu Félix Houphouet Boigny, aucun pays n’a créé une nouvelle ville en 60 ans d’indépendance. C’est en cela que l’aboutissement de l’initiative de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est plus que louable.
Oyala c’est le passage du rêve à une réalité qui ouvre ses portes aux Africains d’abord, vu le caractère panafricain que le président Obiang Nguema Mbasogo donne à cet événement en conviant ses pairs de la sous Région dont la présidente Penda de la République Centrafricaine, Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Manuel Pinto Da Costa de Sao Tomé e Principe; et de l’Afrique de l’Ouest, avec Boni Yayi du Bénin, Alpha Condé de la Guinée-Konakry pour ne citer que ceux là.
Ensuite Oyala les ouvre au monde, puisque cette ville a vocation de devenir un centre du savoir et d’échanges culturels. Autrement dit un brassage et un dialogue des civilisations et des cultures. 36 ans après son accession au pouvoir un 3 août 1979, cet autre 03 août 2015 marquera une date importante dans la vie de la Guinée Equatoriale comme la confirmation d’une étape majeure de son évolution dans le statut des Etats modernes.