la bourse de Londres décroche une participation de 56 % et la gestion du bloc EG-01 comprises entre 30 et 500 mètres. Elle va travailler aux côtés de ses partenaires, Kosmos Energy qui détient (24%) des parts et la compagnie pétrolière nationale, GEPetrol (20%), pour mener des études sur les données sismiques afin d›identifier et de définir les réserves d›hydrocarbures disponibles sur une période de trois ans.
«L’attribution du bloc EG-01 est une expansion naturelle et complémentaire de notre portefeuille en Guinée équatoriale, et est conforme à notre stratégie d›exploration axée sur les infrastructures,
augmentant notre accès à un large inventaire de perspectives et de pistes pétrolières à une distance de rattachement des installations de production existantes pour une exposition financière modeste. Panoro est heureux de devenir un opérateur en Guinée équatoriale », confie John Hamilton, le PDG de Panoro Energy. L’exploitation des blocs offshore de EG-18 et EG-31, qui encomble désormais au Canadien Africa Oil Corporation, a obtenu deux contrats de partenariat public-privé lui permettent d›entrer sur le marché prometteur de la Guinée équatoriale. A la faveur à ces accords, le canadien détient une participation de 80% dans les blocs EG-18 et EG31, tandis que GEPetrol détient une participation de 20 % dans chacun d’eux.
Pour l’heure, le bloc EG-31 présente plusieurs zones d›intérêt gazières dans des eaux peu profondes de moins de 80 mètres, et il est stratégiquement situé à proximité d›infrastructures existantes telles que le champ gazier d›Alba et le terminal terrestre de gaz naturel liquéfié (GNL) de Punta Europa. Africa Oil Corporation a par ailleurs révélé que toute découverte future pourrait présenter un développement gazier à faible coût et à faible risque, consolidant ainsi davantage la position du pays en tant que plaque tournante mondiale du GNL. L’entrée en scène de Panoro Energy et Africa Oil dans le paysage énergétique du pays augure d’un avenir prometteur pour le pays. Surtout quand on sait que la production pétrolière a chuté passant de 162 000 baril/ jour en 2018 à 88 000 baril/ jour à fin 2021. Ce déclin de production s’explique par le vieillissement des principaux champs pétroliers dont celui de Zafiro.
Source: EcoMatin