« Nous envisageons de plafonner la production de la Libye et du Nigéria (…) Celle du Nigéria est un véritable casse-tête pour nous », a expliqué le délégué au Wall Street Journal. Et d’ajouter que la production de ces deux pays complique les efforts fournis par l’OPEP pour redresser le marché.
D’après Oil Price, de nombreux délégués de l’OPEP ont exposé, depuis le début de la reprise de la production dans ces deux pays, le danger qu’il y a les laisser poursuivre.
Au Nigéria, l’industrie présente de bons signes de croissance. Après l’embellie des dernières semaines en raison du recul des attaques sur les installations de production, un nouveau groupe de militants vient d’annoncer qu’il dépose les armes. Platts annonce déjà une forte remontée lors des prochaines semaines, soulignant que la production est passée à 1,68 million b/j en mai soit le niveau élevé depuis la réouverture des exportations de Forcados en octobre. D’ailleurs, au terme du mois de juillet, le pays va retrouver sa place de plus grand exportateur africain avec 1,84 million b/j.
Quant à la Libye, sa production a atteint la barre du million de barils par jour en fin juin, son plus haut niveau en quatre ans, contre une moyenne de 730 000 b/j le mois précédent, selon des sources secondaires de l’OPEP.
Ce sont ces deux pays qui ont, pour l’essentiel, porté l’arrivée de la production de l’OPEP à 32,72 millions b/j au terme du mois de juin, son plus haut niveau depuis le début de l’année. Un état de choses qui a favorisé la desente du prix du pétrole à son plus bas niveau depuis août dernier et l’a précipité dans un bear market.
Source : agence ecofin