Les cours ont progressé dernièrement, soutenus par la demande, la politique coordonnée de l’Opep et de la Russie, les difficultés de pays producteurs (Libye et Venezuela) ainsi que les tensions géopolitiques autour de l’Iran, selon les analystes.
L’Opep et ses partenaires, dont la Russie, n’ont pas annoncé de hausse de leur production lors de la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC), tenu fin septembre à Alger. Présidé par le ministre saoudien de pétrole et coprésidé par son homologue russe, le JMMC est composé de quatre pays membres de l’Opep (Algérie, Arabie Saoudite, Koweït et Venezuela) et de deux pays non membres (Russie et Oman), le JMMC est chargé de veiller à ce que les objectifs de cette Déclaration de coopération soient réalisés grâce à la mise en œuvre des ajustements volontaires de la production de pétrole des pays Opep et non-Opep signataires de cette Déclaration.
Les pays participants à la Déclaration de coopération avaient atteint un niveau de conformité de 129% en août 2018 et de 109% en juillet 2018. La prochaine réunion du JMMC est prévue pour le 11 novembre 2018 à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.
Source :algeriepatriotique.com