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Plaidoyer pour le parrainage du projet du grand Inga par le Président Obiang Nguema Mbasogo en vue du renforcement de son leadership Panafricain



Par le Professeur Pascal Kossivi Adjamagbo

Président du Conseil des Universitaires et Experts Panafricains (CUEPA)



Les exigences et les impératifs de « la bonne gouvernance » recommandent au gouvernement équato-guinéen de mettre à profit la manne pétrolière avant son tarissement à partir de 2030, non seulement pour réussir à temps la diversification de l’économie de la Guinée Equatoriale, mais aussi et surtout pour garantir à temps « la croissance du bien-être » de ses citoyens, conformément au célèbre conseil du Pharaon Amenemhat 1er, qui régna de 1939 à 1909 avant JC, à son fils le Pharaon Sésostris 1er,définissant en ces termes l’essence de « la bonne gouvernance » : « écoute bien ce que je vais te dire pour bien gouverner et accroître le bien-être de tes citoyens ».

Par ce conseil, le Pharaon Amenemhat 1er nous enseigne d’abord que « la bonne gouvernance » est une tradition politique d’origine africaine vieille de plus de cinq mille ans, et non une pratique étrangère à l’Afrique et importée récemment de l’Occident, et ensuite que la finalité de « la bonne gouvernance », c’est « la croissance du bien-être des citoyens », et non la « croissance du PIB » qui n’est qu’un des moyens pour atteindre l’objectif de cette première croissance.

Conformément au conseil du Pharaon Amenemhat 1er sur la finalité de la bonne gouvernance, pour renforcer son leadership panafricain et le hisser à un niveau supérieur à ceux des présidents Kwame Nkrumah et Mouammar Kadhafi, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo ne devrait pas seulement travailler pour « accroître le bien-être de ses citoyens équato-guinéens », mais aussi pour « accroître le bien-être de tous ses citoyens africains ».

A cette fin, bien au-delà de ses actions panafricaines passées comme les contributions exceptionnelles de la Guinée Equatoriale au budget de l’Union Africaine après l’assassinat du Président Kadhafi et l’organisation à pied levé de la CAN 2015 pour défendre la dignité de l’Afrique après la défection du Maroc, l’action panafricaine la plus emblématique qui pourrait permettre au Président Obiang d’atteindre surement cet objectif de « la croissance du bien-être de tous les citoyens africains » est le parrainage actif et efficace des démarches diplomatiques et financières nécessaires à la réalisation du « projet industriel panafricain par excellence » que constitue le projet panafricain, et non sud-africain, du barrage hydroélectrique du Grand Inga, selon la « Compagnie pour l’Energie en Afrique ».

Cette action panafricaine la plus emblématique serait également le moyen la plus noble pour le Président équato-guinéen d’honorer et d’inaugurer le nouveau statut de la capitale de la Guinée Equatoriale comme « la capitale de la coopération Sud-Sud » accordée à en juin 2018 à ce pays dans le cadre de l’accord entre l’Union Européenne et les pays de l’ACP.

En effet, parmi les abondantes ressources énergétiques dont regorge l'Afrique, depuis les gisements d'hydrocarbure jusqu'aux gisements d'uranium en passant par les bassins hydro-électriques, la plus remarquable du point de son potentiel énergétique, de son impact sur le développement industriel et durable de tout le continent africain et même du Proche-Orient et de l'Europe, et enfin de ses atouts écologiques est sans conteste le bassin d'Inga. Il est situé à l'embouchure de fleuve Congo, sur le corridor d'accès à la mer Atlantique de la République Démocratique du Congo, séparant la République Populaire du Congo de la République de l'Angola.

Le bassin d'Inga comporte plusieurs sites. A côté du site de Inga I, abritant depuis 1972 un barrage hydro-électrique d'une capacité de 351 MW, du site de Inga II, abritant depuis 1982 un autre d'une capacité de 1424 MW, du site de Inga III, en cours de développement, d'une capacité prévue de 4 320 MW, le site de loin le plus important est celui du Grand Inga qui est encore vierge. Le barrage hydro-électrique qui y est prévu est d'une capacité record de près de 40 GW, soit le double de celle du plus grand barrage hydroélectrique actuel au monde mis en service seulement en 2009, le barrage des Trois-Gorges en Chine, et soit l'équivalent d'un parc de 40 grandes centrales nucléaires, et ce grâce à un lac naturel relativement peu étendu et surtout une chute d'eau de 155 m, donc avec très peu d'impact écologique.

Le joyau technologique du plus grand barrage hydro-électrique du monde que devrait représenter le barrage du Grand Inga après son achèvement en ferait donc à la fois « la vitrine technologique et écologique de l'Afrique », « la rampe de lancement de la fusée de l'industrialisation de tout le continent africain », « une source inépuisable d'énergie et de lumière pour tous les peuples africains » dont plus d'un demi-milliard de personnes n'ont pas encore accès à l'électricité.

Le coût d'investissement pour ce projet du Grand Inga est estimé à 50 milliards de dollars pour la construction du barrage et 50 milliards de dollars pour le système de transmission, ce qui permettra ainsi de réaliser le plus bas coût de production d'électricité au monde, soit un centime de dollars le KWh, alors que cette production coûte jusqu'à 5 fois plus pour les grands barrages hydro-électriques, les centrales thermiques à charbon et les centrales nucléaires, 7 fois plus pour les centrales thermiques à gaz, 30 fois plus pour les centrales thermiques au fioul, 15 fois plus que les centrales à éoliennes, et tenez-vous 100 fois plus que les centrales solaires.

L’idéal serait que le coût total de 100 milliards de dollars du « projet industriel panafricain par excellence » du barrage du Grand Inga et de son réseau de distribution à travers toute l’Afrique soient cofinancé par tous les pays africains proportionnellement à leurs PIB, au lieu de solliciter par exemple pour son financement le grand banquier du monde qu’est devenu la Chine. Il va sans dire que l’aboutissement de telles démarches de cofinancement sous l’impulsion de la « Compagnie pour l’Energie en Afrique » a besoin du parrainage actif et efficace d’un leader panafricain comme le Président Obiang.

C’est pour sortir enfin le projet du Grand Inga des cartons où il dort depuis plus d'un demi-siècle, pour transformer l'énergie potentielle de la conception de ce projet en une énergie cinétique faisant tourner les turbines de sa réalisation, pour réussir enfin le montage financier nécessaire, pour arriver enfin à la construction de ce barrage et de son système de transmission, à l'exploitation de ce barrage et de son système de transmission au service des compagnies nationales d'électricité des pays bénéficiaires, pour arriver par la même occasion à l'exploitation et au développement de toutes les autres sources d'énergie dont regorge l'Afrique au service de l'industrialisation et du développement durable de l'Afrique, de l'intégration économique, technologique et industrielle du continent africain, pour permettre enfin la maîtrise des technologies de l'énergie par des cadres africains, le développement des activités de recherche fondamentales et d'innovation technologique en énergie en Afrique, le développement des activités de formation initiale et permanente à la culture de l'entreprise en Afrique, qu’a été spécialement créé la « Compagnie pour l’Energie en Afrique ».

A l'inauguration le 22 janvier 1966 du barrage hydro-électrique d'Akossombo au Ghana d'une capacité 40 fois inférieure à celle du Grand Inga, son promoteur le Président Kwame Nkrumah a donné un témoignage poignant sur ce long travail de lobbying qui lui était nécessaire, tout président du Ghana qu'il était, pour parvenir à concrétiser son projet de barrage, en déclarant ceci : « le financement du projet du barrage d'Akossombo faisait intervenir plusieurs gouvernements et institutions internationales. Son aboutissement était largement dû à la sympathie et à la compréhension du regretté président Kennedy.

Il avait une grande foi dans le projet de la Volta...C'était caractéristique de Kennedy que malgré l'opposition des forces conjointes de son Cabinet et du Congrès, il a mis tout son poids dans la balance. En effet, à un moment donné, il était tout seul dans son Cabinet à soutenir le projet ». C’est ce rôle crucial et primordial joué par le Président Kennedy dans la réalisation du projet du barrage d’Akossombé porté par le Président Nkrumah que le Président Obiang pourrait joué pour le projet beaucoup plus important du barrage du Grand Inga, conformément à la déclaration suivante de l’ancien dirigeant du Conseil Mondial de l’Energie, A. Cleriri, à la fin de sa communication au « Forum International sur le Projet du Grand Inga » organisé par le Conseil Mondial de l’Energie à Gaborone au Botswana les 16 et 17 mars 2007 : « Permettez-moi de conclure sur Grand Inga pour l’Afrique par un adage latin : « Per aspera ad astra » (par le chemin des difficultés parvenir jusqu’aux étoiles, s’élever des difficultés jusqu’aux étoiles). Mais pour y parvenir, votre volonté politique à vous pays africains est essentielle.

Inga doit être un « bébé » africain. Le Conseil Mondial de l’Energie et les institutions peuvent essayer d’aider et d’agir comme des facilitateurs. La « conception », la naissance et la croissance du « bébé » est votre affaire et vous en êtes le père et la mère pour le bénéfice des futures générations africaines et pour leur meilleure qualité de vie ».

Conformément au rêve panafricain de Marcus Garvey, Kwame Nkrumah, et de Cheikh Anta Diop, et au delà du développement industriel durable de tout le continent africain, l’objectif final ayant motivé la conception de la Compagnie Pour l’Energie en Afrique est l’intégration économique et industriel de tout le continent africain, en vue d’accélérer de cette manière, sous la pression des mécanismes de la mondialisation, l’avènement des « Etats Unis d’Afrique », qui devrait être enregistré dans les annales de l’histoire comme l’événement majeur du troisième millénaire, devant favoriser l’émergence de la future « première puissance économique et politique mondiale », après les tours des Etats-Unis d’Amérique et de la Chine, conformément à la profession de foi et au slogan de la future Compagnie Pour l’Energie en Afrique : « L’Afrique est l’origine et le futur, l'origine et le futur de l’humanité, de la croissance des biens et du bien-être et de la civilisation », pour rendre hommage de cette manière à la civilisation de l’Ancienne Egypte Noire Africaine, qui est à l’origine de l’histoire et qui a été pour la toute première fois de l’histoire « la première puissance économique et politique mondiale ».

C’est cet objectif final que le Président Kwame Nkrumah a tenu à rappeler à l’inauguration du barrage hydroélectrique d’Akossombo le 24 janvier 1966 en déclarant : « C'est dans cet esprit de collaboration pour un monde meilleur pour tous, que je vous accueille ici pour l'inauguration du projet de la Volta. Qu'il soit dédié au progrès et à la prospérité de l'Afrique. Dans un moment, quand je vais actionner l'interrupteur pour lancer toute la puissance de la Centrale électrique de la Volta, puisse-t-elle symboliser non seulement un grand succès du Ghana, mais aussi une lumière sur notre objectif final et tant désiré : un gouvernement continental pour l'Afrique. Ce n'est que de cette manière que l'Afrique jouera tout son rôle dans l'achèvement de la paix mondiale et de la croissance du bonheur de l'humanité »

A la lumière de cette objectif final, les projets de la Compagnie Pour l’Energie en Afrique et du barrage hydroélectrique du Grand Inga constituent indiscutablement des projets des plus audacieux dont pourrait bénéficier l’Afrique, auxquels tous ses dignes enfants et descendants, au premier rang desquels le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, devraient activement contribuer avec leurs moyens et leurs compétences, sur l’exhortation de Marcus Garvey, Kwame Nkrumah et Cheikh Anta Diop qui ne manqueraient pas de leur rappeler ces conseils de Wolfgang von Goethe : « Quoi que tu sois résolu d'entreprendre, commence le. L'audace a du génie, de la puissance, de la magie ».


LAOTRAVOZ.INFO
Mercredi 3 Octobre 2018

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