L'accueil
Le ministère de l’Economie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) vient de rendre publique l’Etude d’impact environnemental et social (Eies) des travaux de construction du pont sur le fleuve Ntem et ses voies d’accès entre Campo (Cameroun) et RIO Campo (Guinée Equatoriale).
De ce document, l’on apprend que le coût prévisionnel des indemnisations liées aux travaux de construction de l’infrastructure routière se chiffre à 186,426 millions de Fcfa. Cette enveloppe est repartie entre les compensations des cultures vivrières et des arbres cultivés (23,035 millions de Fcfa), la compensation des terrains immatriculés dans les emprises du projet (147,669 millions) il s’agit ici de route et poste de contrôle frontalier, compensation des constructions sur le site du poste de contrôle frontalier (14,219 millions) et celles des puits traditionnels (1,500 million). « Il ressort du recensement fait sur les emprises du site de construction du poste de contrôle frontalier et de la route que 16 ménages sont affectés par le projet, pour un nombre total de PAP (personnes affectées par le projet, ndlr) de 105 personnes incluant toutes les catégories sociales ainsi que tous les types de biens et mises en valeur.», peut-on lire dans le document.
Indiquons par ailleurs que « l’évaluation de la compensation des structures est fondée sur la valeur au mètre carré de la superficie de la structure affectée. L’évaluation prend en compte les coûts unitaires actuels des matériaux de construction sur le marché plus la main d’œuvre », rajoute le document. La publication de celui-ci permettra ainsi de finaliser les données relatives au financement global de ce projet infrastructurel qui devrait provenir de la Banque africaine de développement, la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale, l’Union européenne et les fonds de contrepartie des deux pays concernés.
La publication de ce document intervient deux semaines après qu’une mission de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) se soit rendue sur le terrain, sous la conduite du Commissaire en charge de l’Aménagement du Territoire et des Infrastructures Chantal Thérèse Mfoula Edjomo. A l’issue de cette rencontre qui s’est étalé du 3 au 17 juillet 2023, l’on annonce le début des travaux de cet ouvrage intégrateur pour 2024. « Au regard des avancées significatives enregistrées dans la mise en œuvre des recommandations de la précédente mission de préparation, et sous réserve de la réalisation de certains préalables encore pendants par les Etats concernés, le dossier de financement de ce projet pourra être soumis au Conseil d’Administration de la BAD pendant le dernier trimestre 2023 pour approbation et le lancement des travaux de construction du pont pourrait intervenir à la fin du premier trimestre 2024.», renseigne les services de la Ceeac.
Rappelons que la construction du pont sur le fleuve Ntem et ses voies d’accès entre Campo, est un projet intégrateur validé lors de la table ronde de financement de Paris 2020. Cet ouvrage de franchissement partie intégrante de la route transnationale Kribi-Campo-Bata, est destiné à relier le Cameroun et la Guinée Equatoriale est destiné à assurer la facilitation du transport, les échanges commerciaux entre Libreville(Gabon)-Bata(Guinée équatoriale)–Yaoundé(Cameroun).
Source : EcoMatin
De ce document, l’on apprend que le coût prévisionnel des indemnisations liées aux travaux de construction de l’infrastructure routière se chiffre à 186,426 millions de Fcfa. Cette enveloppe est repartie entre les compensations des cultures vivrières et des arbres cultivés (23,035 millions de Fcfa), la compensation des terrains immatriculés dans les emprises du projet (147,669 millions) il s’agit ici de route et poste de contrôle frontalier, compensation des constructions sur le site du poste de contrôle frontalier (14,219 millions) et celles des puits traditionnels (1,500 million). « Il ressort du recensement fait sur les emprises du site de construction du poste de contrôle frontalier et de la route que 16 ménages sont affectés par le projet, pour un nombre total de PAP (personnes affectées par le projet, ndlr) de 105 personnes incluant toutes les catégories sociales ainsi que tous les types de biens et mises en valeur.», peut-on lire dans le document.
Indiquons par ailleurs que « l’évaluation de la compensation des structures est fondée sur la valeur au mètre carré de la superficie de la structure affectée. L’évaluation prend en compte les coûts unitaires actuels des matériaux de construction sur le marché plus la main d’œuvre », rajoute le document. La publication de celui-ci permettra ainsi de finaliser les données relatives au financement global de ce projet infrastructurel qui devrait provenir de la Banque africaine de développement, la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale, l’Union européenne et les fonds de contrepartie des deux pays concernés.
La publication de ce document intervient deux semaines après qu’une mission de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) se soit rendue sur le terrain, sous la conduite du Commissaire en charge de l’Aménagement du Territoire et des Infrastructures Chantal Thérèse Mfoula Edjomo. A l’issue de cette rencontre qui s’est étalé du 3 au 17 juillet 2023, l’on annonce le début des travaux de cet ouvrage intégrateur pour 2024. « Au regard des avancées significatives enregistrées dans la mise en œuvre des recommandations de la précédente mission de préparation, et sous réserve de la réalisation de certains préalables encore pendants par les Etats concernés, le dossier de financement de ce projet pourra être soumis au Conseil d’Administration de la BAD pendant le dernier trimestre 2023 pour approbation et le lancement des travaux de construction du pont pourrait intervenir à la fin du premier trimestre 2024.», renseigne les services de la Ceeac.
Rappelons que la construction du pont sur le fleuve Ntem et ses voies d’accès entre Campo, est un projet intégrateur validé lors de la table ronde de financement de Paris 2020. Cet ouvrage de franchissement partie intégrante de la route transnationale Kribi-Campo-Bata, est destiné à relier le Cameroun et la Guinée Equatoriale est destiné à assurer la facilitation du transport, les échanges commerciaux entre Libreville(Gabon)-Bata(Guinée équatoriale)–Yaoundé(Cameroun).
Source : EcoMatin
