L'accueil
C'est un rare moment de parti pris journalistique qu'a offert le journal Afrique de France 24 lors de l'ouverture du procès en appel du volet équato-guinéen des Biens Mal Acquis, à Paris, le 9 décembre dernier.
Dans ce procès des Biens Mal acquis, la presse française, notamment France 24 qui est une chaîne publique subventionnée par les pouvoirs publics, oublie le principe d’impartialité et ignore que tout prévenu bénéficie de la présomption d’innocence.
En s’alignant sur la position de la partie civile, France 24 se discrédite.Montage racoleur de vieilles photos du Vice Président de Guinée Equatoriale, reprise in extenso des griefs de l'accusation, ton sensationnaliste puis moralisateur... Mais surtout une absence totale de recul et de questionnement. N'est-ce pas pourtant là le rôle du journaliste qui plus est dans les grandes affaires politico-judiciaires ?
Pourquoi ne pas expliquer que Teodoro Nguema Obiang Mangue a acquis légalement ses biens en France et qu'il les a réglés par des virements
bancaires qui ont tous été validés par la BEAC,la Banque de France et la Société Générale? Pourquoi ne pas se demander pour quelle raison ces institutions ne se trouvent pas sur le banc des accusés ?
Autre aspect du dossier, autre lacune de France 24. Pourquoi ne pas préciser qu'une partie de la procédure est menacée par le recours de la Guinée Equatoriale à la Cour Internationale de Justice de La Haye ? Cette dernière devrait se prononcer courant 2020 sur l'immunité diplomatique de l'immeuble sis au 42 avenue Foch, qui abrite l'ambassade de la Guinée Equatoriale. Et qui est visiblement convoité comme un trésor de guerre.
Si la Cour de La Haye devait se prononcer en faveur de la Guinée Equatoriale, la saisie de l'immeuble par la justice française se trouverait alors de facto invalidée. Et la France condamnée pour avoir violé une ambassade.
On aurait aussi aimé que le Journal Afrique de France 24 enquête sur ce que sont devenus certains biens saisis comme par exemple les voitures de Teodoro Nguema Obiang Mangue...
Hélas, au journal Afrique de France 24, on ne prend visiblement pas le risque de déranger. C'est dommage car il y va aussi de la perception qu'ont les Africains de la France. Notons enfin, que les autorités de la Guinée Equatoriale suivent sereinement et avec dignité,ce procès en appel de l'un de ses fils.
G.CADEMO
Dans ce procès des Biens Mal acquis, la presse française, notamment France 24 qui est une chaîne publique subventionnée par les pouvoirs publics, oublie le principe d’impartialité et ignore que tout prévenu bénéficie de la présomption d’innocence.
En s’alignant sur la position de la partie civile, France 24 se discrédite.Montage racoleur de vieilles photos du Vice Président de Guinée Equatoriale, reprise in extenso des griefs de l'accusation, ton sensationnaliste puis moralisateur... Mais surtout une absence totale de recul et de questionnement. N'est-ce pas pourtant là le rôle du journaliste qui plus est dans les grandes affaires politico-judiciaires ?
Pourquoi ne pas expliquer que Teodoro Nguema Obiang Mangue a acquis légalement ses biens en France et qu'il les a réglés par des virements
bancaires qui ont tous été validés par la BEAC,la Banque de France et la Société Générale? Pourquoi ne pas se demander pour quelle raison ces institutions ne se trouvent pas sur le banc des accusés ?
Autre aspect du dossier, autre lacune de France 24. Pourquoi ne pas préciser qu'une partie de la procédure est menacée par le recours de la Guinée Equatoriale à la Cour Internationale de Justice de La Haye ? Cette dernière devrait se prononcer courant 2020 sur l'immunité diplomatique de l'immeuble sis au 42 avenue Foch, qui abrite l'ambassade de la Guinée Equatoriale. Et qui est visiblement convoité comme un trésor de guerre.
Si la Cour de La Haye devait se prononcer en faveur de la Guinée Equatoriale, la saisie de l'immeuble par la justice française se trouverait alors de facto invalidée. Et la France condamnée pour avoir violé une ambassade.
On aurait aussi aimé que le Journal Afrique de France 24 enquête sur ce que sont devenus certains biens saisis comme par exemple les voitures de Teodoro Nguema Obiang Mangue...
Hélas, au journal Afrique de France 24, on ne prend visiblement pas le risque de déranger. C'est dommage car il y va aussi de la perception qu'ont les Africains de la France. Notons enfin, que les autorités de la Guinée Equatoriale suivent sereinement et avec dignité,ce procès en appel de l'un de ses fils.
G.CADEMO
