La salle d'audience était bondée avec la délégation française qui était prête à en découdre avec la Guinée Équatoriale lors de la rencontre entre les deux parties à la Cour Internationale de justice de la Haye , au point de tenter de fouler au pied les prérogatives de cette haute Cour qui est pourtant compétente en la matière dans ce genre de litiges , et qui avait d'ailleurs déjà reconnu le caractère d'inviolabilité de l'immeuble situé à avenue Foch car elle abrite les représentants diplomatiques Equato- Guinéens . La France de son côté , de façon tout à fait stratégique s'est empressée d'accuser la Guinée Equatoriale de vouloir paralyser la justice française pour avoir saisie la haute Cour de justice dans cette affaire dans laquelle tous les signaux en France montraient que les dés étaient pipés d'avance dans une affaire qui s'est tramée depuis de nombreuses années sur le sol français dans le but de nuire à la Guinée Équatoriale.
La France va plus loin , en voulant influencer le verdict de la Cour Internationale de Justice en procédant à une forme de victimisation généralisée comme si la justice française était mise à mal en saisissant une juridiction supérieure dans le cadre de cette affaire alors qu'il n'en est absolument rien . La Guinée Équatoriale est pourtant dans tous ses droits . Il s'agit d'un désaccord entre deux Etats souverains et le respect doit s'imposer . Il n' y a qu'une haute juridiction neutre qui peut les départager . D'où la démarche initiée par la Guinée Équatoriale. Laquelle ne semble pas plaire à la France qui pensait avoir le dernier mot . Cette bataille judiciaire s'annonce très rude , et la Guinée Équatoriale a pu obtenir la réclusion d'un magistrat Suisse , le dénommé Claudio Mascotto , qui s'est permis de violer le ton neutre que lui impose ses fonctions lorsqu'il évoque l'affaire des yachts financés légalement par le ministère de la Défense de Guinée Equatoriale.
Pamela Abeso