Notamment la bataille judiciaire entre les responsables du Parti citoyen pour l'innovation et les autorités compétentes. La plainte porte sur une atteinte grave contre les forces de l'ordre pour agressions physiques lors des élections législatives sénatoriales et municipales il y'a quelques mois . Plusieurs procès ont eu lieu en toute transparence .
Ce parti de l'opposition a eu le temps de prendre des avocats pour leur défense à savoir : Ponciano Mbomio Nvo , et Fabian Nsue Nguema Obono qui ont défendu avec la dernière énergie les intérêts du parti et les militants mis en cause dans ces actes barbares . Malgré les arguments émis,les faits étaient suffisamment graves , pour laisser ce parti continuer à exercer .
Toutes les voies de recours ont été utilisées : De la cour d'appel à la cour de cassation . Et pour terminer la Cour suprême de justice qui a rendu son verdict final .Ce qui signifie , qu'aucune décision n'a été prise en dehors du cadre judiciaire légal .
Ce parti a même annoncé qu'il introduira un nouveau recours, cette fois devant la cour constitutionnelle après la confirmation de sa dissolution par la cour suprême, pour épuiser toutes les voies de recours.
Toutes les parties ont été entendues avec leurs avocats respectifs . Le procès a mis des mois , le temps de s'enquérir de la quintessence des différents dossiers .
Dans un pays anti-démocratique, les choses ne se seraient pas passées de cette manière . Le parti aurait été dissout sans possibilités de recours , et les militants condamnés sans être jugés .
Dans certains pays de la sous région , ce système autocrate est bien connu de tous . Ce qui n'est pas le cas en Guinée Equatoriale qui connaît une belle avancée en matière de démocratie et des libertés individuelles.
Depuis l'annonce de la dissolution du parti citoyen pour l'innovation , les médias occidentaux s'en donnent à cœur joie . L'information est relayée dans la plupart des rédactions , sans aucune objectivité.
En oubliant que certains membres de ce parti , ont agressé les forces de l'ordre en service avec une violence inouïe. D'où cette décision irréversible de la Cour Suprême de Justice. Pourquoi justement ce deux poids deux mesures dans le traitement de l'information ?
On se souvient que ces mêmes médias avaient gardé un silence coupable après l'enquête diligentée qui accusait certains opposants , et des citoyens Français fortement impliqués dans le putsch raté de décembre dernier .
Comme par hasard , tous s'étaient tus,ou encore évitaient d'aborder le sujet . Ce verdict rendu en toute impartialité , servira de leçon aux autres partis politiques qui s'illustreront dans un manque de respect notoire des autorités compétentes. À bon entendeur !
Pamela Abeso