Sans même examiner les arguments que Emely Nchama mettait en avant, elle avait été vouée aux gémonies. Et pour les ayatollahs de la CORED, elle était bonne pour la potence et la pendaison. Mais qu’a-t-on découvert récemment ? Que Moto Nsa, le propagandiste du dictateur Macias Nguema Biyogo avait amené tous ses collaborateurs de l’époque dans un projet visant à rencontrer discrètement le président Obiang Nguema Mbasogo.
Ainsi, dans une lettre marquée du sceau de la confidentialité et datée du 25 novembre 2014, le président de la CORED-PP signifiait au président de la République qu’ils avaient « l’insigne honneur d’exprimer à Votre Excellence leur disponibilité à entretenir un dialogue ouvert, dans l’intention de trouver des points d’accord sur les problèmes qui affectent le pays ».
Dans le reste de la lettre, c’est quasiment une supplique au président de la République pour obtenir une réponse favorable et sa disponibilité pour une rencontre à Genève. Mais Severo Moto va également tenter d’obtenir des assurances de « Son Excellence » pour le caractère confidentiel de son approche tout en lui manifestant la très haute considération qu’il avait pour lui. Voilà le cas Moto.
Qui pouvait imaginer que cet homme dont on connaît la diatribe virulente contre le président de la République de Guinée pouvait descendre jusqu’à quémander une entrevue ? Sur ce, le President avait accepté. Et il invita alors le propagandiste Severo, malgré ses activités de mercenaire et malgré son refus de participer au dialogue national, à profiter de l'amnistie accordé à tous les opposants. En lui faisant savoir par des émissaires que c'est en Guinée Equatoriale que se déroulera la rencontre. Tous les autres activistes s'y sont rendus et pourquoi pas lui? Moto Nsa voulait discuter avec le Président alors qu'il aille le voir en Guinée comme tout le monde. Et comme il le disait si bien dans sa lettre, c’est son pays.
A partir de cette missive et la réponse qui en a été donnée, l’on sait désormais pourquoi Severo Moto est si sévère avec Obiang Nguema. Au point de condamner aveuglément tout se qui se fait de bien en Guinée Equatoriale ces dernières années. Là où le président de la Guinée Conakry a été ébloui par le niveau de développement de la Guinée Equatoriale et salué en public l’œuvre d’Obiang Nguema, qui en si peu de temps a fait entrer son pays dans l’ère moderne et sur la voie de l’émergence, Sévéro Moto, le propagandiste de la dictature de Macias, ne voit que le vide total. Pour convaincre de cela, il illustre ses articles avec des flaques d’eau sur des routes abîmées au cameroun ou ailleurs pour dégrader la réalité. Les infrastructures que tout le monde voit n’existent pas pour lui. Elles sont invisibles. Cette haine n’a qu’une cause : le refus d’Obiang Nguema de le recevoir en catimini comme il le souhaitait dans sa lettre.
Toute l’extrapolation de la situation en Guinée Equatoriale part de cette lettre du 25 Novembre 2014 voir le document ci-dessus
La preuve que la CORED-PP est un ramassis de manipulateurs est établie à travers ce courrier. La Nuit on cherche à raser les murs d’Obiang Nguema, et la journée on l’agonit d’injures à travers des blogs et d’autres espaces des réseaux sociaux. C’est toute cette duperie, cette manipulation, et toutes ces intrigues entretenues par le propagandiste du dictateur Macias Nguema Biyogo qui a amené Emely Nchama, la véritable fondatrice de la CORED, que les comploteurs ont exclu, à se poser de bonnes questions sur les objectifs poursuivis par ses compagnons. Au point qu’elle a pris ses responsabilités et la décision de se rendre en Guinée Equatoriale rencontrer les autorités et discuter sereinement avec elles. Et mener ses activités d’opposante sur place. Severo Moto voulait-il une rencontre en cachette et continuer de montrer à ses sponsors qu'il restait "l'opposant radical"? Cela s'appelle de la cupidité.
Emely Nchama a montré qu'elle a des convictions mais a surtout démontré qu'il n’est pas interdit que l’opposition discute avec la majorité. C’est un fait courant dans le monde occidental. C’est d’ailleurs nécessaire. Pourquoi doit-on regarder d’un mauvais œil le fait qu' une opposante au régime d’Obiang Nguema, soit allé dans son pays pour parler ouvertement avec ce dernier ? A-t-on entendu qu’elle a été inquiétée dans son pays ? Absolument pas. Que raconte Severo Moto, le propagandiste du dictateur sur les menaces qui pèsent sur les opposants ? Des salades.