En dehors de cela, cet homme a été, preuves à l’appui, à l’instigation d’un complot pour renverser un régime. Tout dernièrement, c’est un officier retraité des services secrets espagnols qui le dénonçaient pour sa participation dans cette tentative de putch et avançait également l’aide que lui avait accordé le gouvernement d’Aznar pour se procurer des armes.
Alors que toutes ces preuves ont été rassemblées et que Obiang Nguema, magnanime, avait simplement décidé des années plus tard de passer l’éponge sur ces faits, Severo moto, lui n’a pas démordu, a persévéré dans sa haine, et a continué de jeter tous les maux du monde sur le régime de la guinée équatoriale, engageant une campagne d’intox, de mensonges, de calomnies. Il n’a eu de cesse de jeter l’opprobre sur le régime Equato-Guinéen, sur le président de la République, son entourage et les membres de son gouvernement.
Alors que le pays a fait un bond en moins de 20 ans pour se doter d’infrastructures modernes, Severo Moto, ne voit aucun changement. Toute chose normale. Severo Moto est resté enfermé dans la Guinée-Equatoriale du village colonial. Sans projet de développement et sans vision de changement que peut-il voir d’autre ? Il avait quitté le pays alors que celui-ci venait tout juste de se débarrasser de la Dictature glaciale de Macias Nguema Biyogo, dont il fut un des fervents artisans.
Car c’est lui qui orchestrait toute la propagande et à travers cette propagande adoubait, la sentence qui a amené de nombreux Equato-Guinéens soit en prison, soit en exile. Voire, pour certains, à simplement creuser leur tombe. Des familles Equato-guinéennes ne devraient-ils pas le poursuivre pour complicité de crimes ?
Dans un article de lemonde.fr paru le 27 février 2015, le journal en ligne rapportait que le régime de Macias Nguema avait causé « la mort de 50000 personnes » que le président Macias « se faisait appeler ‘’Miracle unique de la Guinée équatoriale’’ ». Et que « sous son régime sanguinaire, il a notamment ordonné la fermeture des écoles, des hôpitaux et interdit le fait de porter des chaussures (...) »
Le passé de cet ancien propagandiste d’un régime tortionnaire couvre de tâches de sang l’habit blanc du démocrate que certains pourfendeurs, de nationalité espagnole, l’ont habillé. Avant de se lancer dans une croisade judiciaire lâche contre des serviteurs de l’Etat Equato-guinéen, Severo Moto doit parler de son passé de propagandiste du régime de Macias Nguema Biyogo et des crimes qu’il a soutenu en ce temps-là, au non de la démocratie et des Droits de l’Homme.