Elle ordonne aussi aux forces de sécurité centrafricaines de « s'interposer » entre les parties au conflit. Catherine Samba-Panza évoque encore la nécessité d'une « riposte rigoureuse » et s'en prend aux « extrémistes », aux « malfrats bien connus ».
Une « union sacrée autour de la transition »
Concernant les commanditaires de ces troubles, la présidente de transition ne varie pas. Elle accuse les signataires des accords de Nairobi, François Bozizé, Michel Djotodia et leurs affidés. Si elle ne cite aucun nom, elle invoque la CPI et demande que les sanctions décrétées par l'ONU soient appliquées, sous-entendu, contre François Bozizé et Nourreddine Adam qui voyagent manifestement sans entrave.
Les élections, elles auront lieu avant la fin de l'année, promet-elle. La chef de l'Etat appelle les forces vives à « une union sacrée autour de la transition » afin d'aller aux élections dans la paix et « empêcher un nouveau cycle d'atrocités instrumentalisé par des forces occultes ». Catherine Samba-Panza conclut : « L'heure est grave ».