En revanche, la répétition du premier tour des législatives, dans à peine quinze jours, pose davantage de problèmes aux centaines de candidats qui briguent un siège au parlement et qui devront faire face à un surcoût imprévu.
Logistique à revoir
Mais c'est pour l'Autorité nationale des élections que ce recommencement constitue le défi le plus important. Surprise par l'annulation de lundi, elle doit s'atteler à corriger d'ici deux semaines les problèmes à l'origine de l'échec du scrutin de la fin décembre.
Il s'agit d'abord revoir la formation des agents des bureaux, parfois ignorant des règles des opérations de vote ou incapables de remplir procès-verbaux et feuilles de résultats. Les autorités promettent une nouvelle fois de mettre des fonctionnaires à pied d'oeuvre.
Il s'agit ensuite pour l'Autorité de s'assurer que les bulletins comprenant la liste des candidats aux législatives, leur photo et leur logo ne comportent plus d'erreurs. Ou encore, par exemple, de trouver un moyen de transférer les urnes au centre de traitement des données de manière sécurisée.
De son côté, la Minusca sera encore mobilisée pour protéger les bureaux et surtout acheminer le matériel sensible dans les zones les plus reculées d'un pays qui n'a quasiment pas d'infrastructures.