
L'ONU exhorte en effet le pays à tenir ses élections avant la fin de l'année selon le calendrier prévu par la Constitution. L’ONU s'inquiète également de la tendance accrue à la répression, aux violations des droits de l'homme commises par les forces de sécurité nationale ainsi qu’aux liens entre les groupes armés et les réseaux criminels dans l'exploitation des ressources naturelles dans l'est du pays.
Pression sur la protection des civils
Mais le texte de la résolution est surtout renforcé sur un point crucial : la protection des civils. Jusqu'à présent seuls les meurtres des femmes et des enfants pouvaient donner lieu à des sanctions. Désormais toute violation des droits fondamentaux et des droits de l'homme pourra conduire leurs responsables à être lourdement sanctionnés.
Les récentes arrestations arbitraires et enlèvements d'opposants pourraient donc conduire les Nations unies à emboiter très rapidement le pas du gouvernement américain qui a voté dès jeudi des sanctions contre le chef de la police de Kinshasa, le général Célestin Kanyama.