Résultat : la population actuelle de la Guinée équatoriale est de 1 222 442 habitants, réparties comme suit : la région continentale avec 882 747 habitants soit 72,2 % ; et la région insulaire comprenant 339 695 ce qui représente 27,8 %. On note un net décalage entre la population masculine qui comprend 651 820 hommes avec la population féminine où on dénombre 570 622 femmes. Quand à la population des immigrants, incluse dans ce résultat elle est de 209 612.
De l’avis de la coordinatrice résidente de l’ONU et représentante du PNUD, Coumba Mar Gadio, sur la participation des agences pour la réalisation de ce travail elle a déclaré : « Le recensement de la population est une procédure extrêmement importante pour un pays, car il permet d’obtenir des informations avec différents aspects qui permettent le développement de politiques fiables », c’est ce qu’elle a précisé aux journalistes lors de la conférence de presse.
« Le système des Nations unies et notamment les agences du système des Nations unies impliquées dans ce travail – comme le PNUD, le FNUAP, l’UNICEF ou la FAO – ont collaboré depuis le début : aussi bien dans le processus de l’élaboration du projet, dans la méthodologie ou dans les lignes directrices à suivre, comme l’élaboration de la cartographie nationale. Nous avons également veillé à la qualité des travaux. Nous nous sommes impliqués tenant compte des normes internationales en matière de recensement de la population ».
La volonté de transparence des autorités Equato-Guinéennes ne souffre pas d’équivoque. Critiqué il y a quelques temps par de prétendus économistes de la Banque mondiale, pour l’absence de données statistiques fiables et inexistantes sur sa population, ce pays vient de donner la réponse du berger à la bergère en les renvoyant dans leurs cordes. Vu l’interconnectivité entre les différentes branches du réseau des Nations Unies, dont la Banque mondiale fait partie, l’honnêteté aurait voulu que ces économistes modulassent leur discours sachant bien qu’un recensement global était en cours.
Mais la cupidité de certains étant bercée par des missions commandées de ceux qui cherchent à tout prix à vouer le régime de Malabo aux gémonies, occultant tous les mécanismes de demande d’informations auxquelles ils ont droit, cette close d’honnêteté intellectuelle leur devient, de facto, inadmissible. C’est bien dommage.
A présent il va falloir à ceux-là, les économistes de la Banque Mondiale, de trouver autre chose. A moins de se raviser simplement. Ce sera tout à leur honneur.