
Au menu : un bel exercice de politique-fiction dicté aux plumitifs d'Africa Intelligence par les mêmes vieux réseaux qui tentent désespérément de peser sur la succession du Président Obiang depuis plus d'une décennie.
N'étant pas parvenu à couler le Vice-Président de Guinée Equatoriale avec le dossier dit des Biens mal acquis, les voilà qui s'en prennent maintenant à la première dame, Constancia Mangue Nsue Obiang, et mère de Teodorin Nguema Obiang Mangue. Ils lui reprochent de déblayer le terrain pour faciliter l'accession au pouvoir de son fils le moment venu...
Hélas pour ces réseaux, cette approche ne correspond en rien à la réalité de la Guinée Equatoriale. La Première Dame est effectivement active mais exclusivement dans le périmètre de la Fondation humanitaire qu'elle a créé et qui travaille à l'insertion des plus démunis.
Pour qui connaît un tant soit peu le sérail équato-guinéen, la Première Dame n'intervient guère dans les nominations de ministres ou la vie du parti PDGE. Mais encore faut-il connaître les us et coutumes politiques du pays pour le savoir.
Quant à la succession du Président Obiang, on ne répétera jamais que la Guinée Equatoriale n'est pas une monarchie, pas plus que le chef de l'Etat n'est un souverain qui désigne son successeur d'un coup de sceptre. Cela est inscrit noir sur blanc dans la Constitution qu'Africa Intelligence n'a visiblement jamais pris la peine de lire.
Par conséquent, toute alternance au pouvoir se fera par le biais d'élections auxquelles participeront les candidats de différents partis. Et comme pour toutes les élections, il y aura toujours un favori susceptible de l'emporter...ou non.
Quant au PDGE, il s'agit d'un parti politique auquel on adhère librement et que l'on peut quitter tout aussi librement. A l'instar des autres formations politiques, il désignera en temps et en heure son candidat à la prochaine élection présidentielle et donc à la succession du Président Obiang.
Les gesticulations des amis d'Africa Intelligence n'y changeront rien.