
Ce qu’il faut dire d’emblée et ce à quoi les équato-guinéens et les africains sont, fort heureusement, préparés d’avance, c’est que de telles campagnes médiatiques pour tenter de dénigrer ou de déshumaniser la Guinée équatoriale ne sont pas prêtes de s’arrêter, tant que ce pays continuera d’être une nation forte, souveraine et respectée par les plus grandes puissances de ce monde, comme la Russie, la Chine ou encore la Turquie et que son dirigeant continuera à être le porte-flambeau du nationalisme et du panafricanisme auxquels aspirent tous les citoyens d’Afrique.
D’ailleurs le président Obiang Nguema Mbasogo , lui-même, en visionnaire, avait déjà prévenu de cet état des choses. Dans son message à la nation, le 31 décembre 2013, dénonçant les campagnes de désinformation occidentale dont la Guinée équatoriale est presque toujours victime, il avait dit: « ne soyez pas surpris car la Guinée équatoriale est parmi les pays sélectionnés par les puissances en crise économique pour la déstabiliser. Le peuple jouit des grandes libertés politiques, économiques, sociales et culturelles, l'on observe un développement progressif de la démocratie (…) avec le développement des infrastructures économiques et sociales qui nous incite à continuer à travailler vers l'émergence de la Guinée équatoriale».
Un message simple à comprendre qu’avait alors déjà délivré le président Obiang Nguema Mbasogo aux personnes comme Barbara Reis et à toutes celles qui se plaisent à penser comme elle. La Guinée équatoriale, leur avait dit, bien à l’ avance, « n’y pensez-même pas ! Ça ne marchera pas !». Car dans une optique anticolonialiste, et rejetant catégoriquement les diktats occidentaux, le président Obiang Nguema Mbasago avait aussi déclaré : « Je n’accepte aucune leçon de gouvernance de la part de gens qui n’ont pas hésité à piller systématiquement l’Afrique et qui continuent à le faire. Je n’ai aucun complexe vis-à-vis de dirigeants occidentaux».
Pour ce leader politique africain aujourd’hui, plus que jamais déterminé à reprendre et à porter plus haut le flambeau du nationalisme et du panafricanisme, après l’assassinat brutal de Kadhafi par l’OTAN, il n’ya plus d’intimidations qui vaillent, ça ne passera plus ; l’Afrique ayant mieux à faire désormais. Et au président Obiang Nguema Mbasogo de repréciser sa pensée: « Nous donnons la priorité à la coopération sud-sud, à la coopération interafricaine ; car nous devons d’abord resserrer nos liens. N’oubliez pas que cela fait seulement cinquante ans que nous nous sommes débarrassés du joug colonial. Il faut du temps pour mettre les bases du développement. Mais nous sommes optimistes et notre volonté est que l’Afrique grandisse. Et en définitive, nous n’attendons rien de la presse occidentale, pour agir dans le sens de la construction de l’Afrique (…) La presse occidentale donne une image négative de l’Afrique».
L’occident, pour finir, se rendra très vite compte, qu’il s’est aussi trompé dans ses calculs en Guinée équatoriale comme s’est déjà bien le cas, en Russie, en Chine, ou en Corée du Nord justement. Ces pays font aujourd’hui trembler l’occident…Et cela est connu de tous.
Il existe, cependant, une réalité indéniable de nos jours, c’est que le monde entier est confronté à une calamité. Cette calamité c’est l’occident, qui mentalement inapte à mettre fin pacifiquement à son règne unipolaire sur la planète, continue de bomber le torse et de se précipiter follement dans toutes les directions, provoquant, contrant et même attaquant directement des pays intègres comme la Chine, la Turquie, la Russie, ou encore la Syrie et bien d'autres. La Guinée équatoriale aujourd’hui fait partie de l’agenda cachée de l’occident, pour les raisons que nous connaissons tous.
Kadhafi aussi a été traité de dictateur et de tous les noms d’oiseaux ; mais ce n’était ni plus, ni moins, parce que le développement fulgurant qu’il avait prévu pour l’Afrique et la Libye, particulièrement, inquiétait les occidentaux. On se rappelle encore du fameux « We came, we saw…and he died » de Hilary Clinton, célébrant l’assassinat sauvage et brutal de Kadhafi par l’OTAN, comme un trophée de guerre.
Pour le cas de la Guinée équatoriale, on sait tous que, de dialogues politiques en dialogues politiques, le président Obiang Nguema Mbasogo ne lésine pas dans les moyens pour veiller scrupuleusement au bien-être de tous les équato-guinéens, sans exception aucune ; afin qu’il n’y ait ni récriminations, ni tensions politiques, ni crisessociale. Il est toujours à l’écoute de sa population, du peuple équato-guinéen qu’il côtoie au quotidien.
Et donc, Non ! Ce n’est pas le manque de démocratie ou l’absence de liberté en Guinée équatoriale qui effraie des personnes comme Barbara Reis, parce que c’est un tissu de mensonge fabriqué de toutes pièces ; mais c’est bien le niveau fulgurant du développement de la Guinée équatoriale qui les inquiètent…
La comparaison avec le leader nord-coréen n’a rien de fondé en matière de démocratie ou de droits de l’homme ; l’occident redoute tout simplement que la Guinée équatoriale ne devienne une puissance géopolitique, stratégique pour l’avenir du monde, en raison de ses immenses ressources pétrolières et gazières qui font d’elle un véritable eldorado pétrolier/gazier et en raison de la gouvernance saine, stratégique et panafricaine de son dirigeant, Obiang Nguema Mbasago.
Les occidentaux ont dit que Bachar Al Assad est un animal, un anti-démocratique, qu’il massacre son peuple, alors que nous savons que rien de tous cela n’est vrai, ils ont dit de même de Kadhafi, qu’ils ont fini par massacrer…Et donc non ! Les occidentaux ont tout simplement peur des grands hommes et des grandes puissances ou des puissances en devenir.
Mais aujourd’hui encore plus qu’hier, la réalité est simple et évidente : ils ne peuvent pas lever le petit doigt face à un Kim-jong Un qui fait trembler les Etats-Unis et l’Europe, bref tout l’occident réuni ; face à un empire chinois comme celui de Xi-Jinping, désormais maître de l’économie américaine et face à un Vladimir Poutine qui fait trembler le monde.
Vanessa Ngadi Kwa