
Selon les propos d’un porte-parole de Total recueillis par l’AFP, les rendements de ces gisements sont moindres donc insuffisants pour atteindre la rentabilité dans le contexte actuel de chute des prix du pétrole. La société a donc fait l’option de se tourner vers un autre projet en mer bien plus important, le Moho Nord, qui nécessite un investissement de 10 milliards $. Le projet entrainera d’ailleurs la production de 140 000 b/j et devrait entrer en production en 2017.
Toutefois, Total continuera à exploiter le gisement jusqu’à ce que Brazzaville trouve un repreneur pour les 39% des parts de l’entreprise sur ces permis. Selon des sources proches du dossier, au nombre des sociétés intéressées par la reprise de ces actifs figure le français Perenco mais aussi Eni, déjà partenaire de Total sur ces permis.
Fin juin, la compagnie a annoncé son retrait du champ pétrolier Pointe-Noire Grands Fonds (PNGF) pour lequel il avait signé, il y a un an, le renouvellement de sa licence d’exploitation.