D’ores et déjà, les questions se posent sur la manœuvre que tente d’amorcer la CORED. En effet, il apparait déjà des manipulations politiques sur une affaire de droit commun. Le dossier accablant de Roberto Berardi a été exposé aux vus et aux sus de tous au parquet de la Guinée Equatoriale. Ses avocats en ont eu connaissance et le procès s’est déroulé conformément aux lois de ce pays, un Etat souverain. Dès lors, l’on ne comprend pas que des manipulations et tentatives de récupération politiques se poursuivent sur ce dossier qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre il y a quelques temps. Tout porte à croire qu’il y a une volonté de certaines officines dont on connaît le soutien à l’opposition Equato-Guinéenne à l’étranger, de dénier à la Justice de la Guinée Equatoriale d’appliquer le droit sur son sol. A partir de là, une question se pose : la Guinée-Equatoriale doit-elle être le terrain du laisser-faire ?
Dans l’affaire Roberto Berardi que tente d’amplifier la CORED, qui, il faut rappeler est actuellement éclatée en trois branches, le ressortissant italien a vu sa peine quasiment abrogée suite à l’engagement pris par l’ambassade italienne basée à Yaoundé au Cameroun, de rembourser les sommes extorquées à l’Etat de la Guinée Equatoriale par ce dernier. Aussi, s’étonnent les autorités judiciaires de la Guinée Equatoriale sur la déviation d’une affaire qui relève du pénal en une affaire de droits humains, par des officines qui soutiennent les mouvements d’une opposition divisée.
Car du moment que l’Etat italien via son ambassade passe à la caisse pour éponger l’ardoise du nommé Roberto Berardi, la reconnaissance d’une affaire de droit commun a de fait été établie, et partant, sa culpabilité.
Quant aux sévices corporels que l’opposition et le détenu ont répandu dans la presse internationale, tout cela ressemble à une arlésienne que se plaisent à chanter en chœur les partisans de la déstabilisation de la Guinée Equatoriale pour accaparer ses ressources énergétiques.