La gouvernance politique et les multiples facteurs menaçant la paix et la stabilité de la sous-région, constitueront la trame des travaux. Les participants échangeront notamment des vues sur la dimension régionale de certaines crises, dont celle de la République centrafricaine. Tout comme ils mettront un accent sur les voies et moyens de renforcer la lutte contre les phénomènes tels que la violence armée et le terrorisme, l’insécurité maritime dans le Golfe de Guinée, le braconnage et le trafic illicite des espèces sauvages. Les experts examineront également les questions liées aux tensions électorales, au trafic des drogues, à la criminalité transnationale organisée, à la prolifération des armes légères et de petit calibre, etc.
Sur ce dernier point, il convient de souligner que la 44e réunion du Comité s’ouvrira près de trois mois après l’entrée en vigueur, le 8 mars 2017, de la Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage. Occasion sera ainsi donnée au représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, d’évoquer cette question et bien d’autres dossiers cruciaux avec les chefs de délégation.
Mis en place le 28 mai 1992 par l’Onu, l’Unsac est un précieux outil de diplomatie préventive. En effet, il a pour mission principale de promouvoir les mesures de confiance au niveau régional et sous-régional, afin d’atténuer les tensions et de faire progresser le désarmement et la non-prolifération des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale. Il comprend onze Etats-membres : Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Tchad et Sao Tomé et Principe.
Source : Gabonreview