Les représailles ne se sont pas fait attendre. Elle sera dans un premier temps, débarquée du gouvernement et à en croire ses récentes déclarations, ses émoluments mensuels ont été bloqués depuis février sans aucune notification officielle. " J’ai saisi différents services y compris le ministre Secrétaire général mais aucune réaction; ils m’ont manifesté une froideur totale. J’en ai parlé au directeur de cabinet de la Présidence qui, non plus n’a pas répondu à mes appels. Et le directeur de la solde m’a dit que c’est une décision de la Présidence de la République. Et que voulez-vous que je fasse devant cette situation ", a-t-elle déplorée.
En effet depuis sa sortie du Gouvernement, aucune attestation de suspension de salaire ne lui a été délivrée, à ce jour, pour lui permettre d’être prise en charge par son Corps d’origine.
Aussi pour les associations de défense des droits de l’homme, ces mesures de représailles ne sont pas dignes d’un Etat démocratique. Elles en appellent au respect des dispositions légales afin que le Professeur Amsatou Sow Sidibé soit rétablie dans ses droits.
L'AUTEUR
Waliyullah.T
http://news.africahotnews.com/?idnews=804862&t=Une-ex-ministre-privee-de-salaire-depuis-fevrier