D'abord prévu pour lundi 21 novembre en matinée, il a ensuite failli être annulé, puis il a finalement simplement été repoussé. Raison de ce chamboulement de calendrier, le retrait pur et simple du Maroc dont le ministre des affaires étrangères a publiquement exprimé le mécontentement, à la vue du drapeau du Polisario parmi les étendards des pays devant participer à l'événement. S'en sont suivis quelques remous.
Dans sa décision de boycotter le sommet, à cause de la présence du Polisario, le Maroc a également provoqué le départ d'autres éventuels participants.
Le sommet qui se tient sur deux jours, ce mercredi 23 et jeudi 24 novembre en Guinée équatoriale au palais des conférences de Sipopo à Malabo se déroule donc sans la présence du royaume, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Bahrein, le Qatar, le sultanat d’Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.« Tous ces pays ont soutenu la position claire et conforme aux principes du droit international et à leur tête le respect de la souveraineté des pays et de leur intégrité territoriale », précise le communiqué.
Le département de Salaheddine Mezouar avait lui rappelé que le royaume et ses soutiens déploraient de fait, l’installation du drapeau de « l’entité fantoche » à l’intérieur des salles de réunion alors que la participation aux travaux ne doit se limiter qu’aux « pays membres des Nations Unies ».
Reste plus qu’a espérer que cette situation ne cause pas plus de désagréments que cela à une organisation Afro-Arabe pleine de bonnes volonté et que le sommet qui s'achève aujourd’hui, accouchera de choses positives.
ZOGO LAROMA