Les industries extractives dans la sous-région Afrique centrale constituent un secteur fortement exposé à la corruption et à de multiples tentations ; mobiliser les forces vives de la société civile va aider à l’instauration d’un débat national et régional sur l’importance d’une gestion vertueuse des ressources naturelles (fer, or, diamant, pétrole, cuivre...), dont les bénéfices ne profitent pas aux populations locales.
La Commission de la Cémac s’est engagée dans ce contexte à appuyer la mise en œuvre de l’« Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) » dans les Etats membres ayant adhéré à l’ITIE, à travers des échanges et sessions de renforcement des capacités des parties prenantes.
Au sujet de la session de formation qui s’ouvrira le lundi 13 mars 2017, trente représentants des Osc du Gabon et de la Guinée Equatoriale vont prendre part à l’atelier qui sera animé par des experts locaux et des formateurs de la Coopération allemande (GIZ).
Soulignons que les partenaires de la GIZ collaborent avec les différents acteurs de la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad) pour plus de transparence et de meilleure gestion dans l’exploitation des ressources extractives. Le 25 janvier dernier, la Commission de la Cémac avait reçu à Yaoundé (Cameroun) un logiciel informatique des connaissances, un don du Remap-Cémac financé par la GIZ.
Le lancement de cette session de formation destinée aux Osc du Gabon et de la Guinée Equatoriale sera la première phase d’une série d’ateliers annoncés courant le premier semestre 2017 à Malabo et Libreville. Précédemment en 2014-2015, ces formations ont été menées de manière jumelée à l’intention des OSC du Cameroun et de la République centrafricaine. Par contre en 2016, les mêmes formations ont été adressées aux OSC de la République du Congo et du Tchad.
Avec Agence d'information de l'Afrique centrale