« La banque centrale a apporté sa contribution à ce Fonds. Et les banques elles-mêmes contribuent mensuellement. Et qui plus est, les fonds du Fogadac font l’objet de placement au niveau de notre système ici en Afrique centrale », a indiqué le gouverneur de la Beac.
Il a ajouté que les Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) espèrent ne jamais utiliser les ressources du Fogadac créé le 20 avril 2009 par la Commission bancaire de la sous-région (Cobac).
Ce Fonds est un mécanisme de protection des épargnants à travers la supervision des établissements de crédit qui l'alimentent. Les contributions ordinaires sont calculées, chaque année, pour tous ces établissements sur la base des états financiers certifiés ou, le cas échéants, des déclarations périodiques réglementaires au 31 décembre de l’année précédente.
La formule arrêtée fait intervenir une fraction des dépôts collectés auxquels s’ajoutent une fraction des créances douteuses nettes de provisions. Des planchers sont fixés à 30 millions de FCFA pour les banques et à 5 millions de FCFA pour les établissements ne collectant pas de dépôts.
Source : Le nouveau gabon