“En octobre prochain se tiendra le premier sommet Israël-Afrique qui se réunira dans la capitale togolaise, Lomé. Mais comme l’appétit vient en mangeant, Tel-Aviv veut faire de ce sommet au Togo un tremplin vers l’Union africaine en y briguant un poste d’observateur. L’Algérie et l’Afrique du Sud s’y opposent fermement”, rapporte le site /www.le1.ma.
Un premier pas a été franchi avec le rétablissement des relations diplomatiques entre Israël et le Sénégal.
Mais l’Algérie et l’Afrique du sud refusent catégoriquement toute normalisation avec Tel-Aviv : l’Algérie pour des raisons idéologiques et historiques remontant à l’ère de Houari Boumedienne et l’Afrique du Sud qui, sous le régime d’apartheid soutenait Israël mais qui entretient aujourd’hui des relations difficiles Tel-Aviv, y compris après la mort de Nelson Mandela.
“Et malgré tout le réseau mobilisé par Simon Solomon, président du lobby africain à la Knesset et de ses très influents acolytes Merav Michaeli et Pnina Tamano-Shata, aucune rencontre n’a été possible entre Benjamin Netanyahu et l’ex-présidente de la Commission de l’Union africaine, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma”, commente le1.ma.
Sans parler des des débouchés commerciaux potentiels, Israël aimerait s’assurer de davantage de votes africains favorables aux sein des Nations Unies, les motions pro-israéliennes proposées en Assemblée générale par Washington ou Tel-Aviv, n’étant que moyennement appréciées par les Etats africains.
Israël s’est assuré jusqu’ici l’appui du Rwanda, par son président interposé qui a été reçu dernièrement en fanfare par le lobby israélien à Washington AIPAC, du Libéria, plateforme historique du sionisme international, et l’Ethiopie, désormais membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, dont les dirigeants ferme les yeux sur la façon dont Israël traite les juifs éthiopiens qui ont émigré en Israël à sa demande.
Source : Oumma.com