“Le présent opuscule a la dextérité de discerner et le mérite de révéler à l’humanité l’essence ontologique d’un Grand Homme d’Etat en la personne de S.E. Obiang Nguema Mbasogo, le père de la Révolution Équato-guinéenne. L’analyse herméneutique de cette essence devancière de son Grand Œuvre panafricaniste a amené l’auteur à postuler, en toute
légitimité d’ailleurs, qu’il s’agit bel et bien d’un Pharaon Bâtisseur de la Renaissance Africaine. Loin d’être une apologie de la personne, ce postulat auquel le Parlement Panafricain ne saurait s’inscrire en faux, est légitimé par un ensemble de réalisations à n’en point finir.
Allant dans ce sens, il faut rappeler que c'est à Malabo (capitale de la Guinée
Equatoriale), qu'avait eu lieu la ratification du protocole à l'acte constitutif de l'Union Africaine relatif au Parlement panafricain le 27 juin 2014. Ce nouveau protocole permet aux parlementaires panafricains de commencer à exercer leurs pleins pouvoirs législatifs. Il s'agit d'un acte historique qui compte parmi les signes démonstratifs de la vocation panafricaine de la Guinée Equatoriale et l’envergure pharaonique du leadership du prince de Malabo. L’auteur trouve légitime d’ériger S.E. Obiang Nguema Mbasogo au rang de chantre et d’avocat du panafricanisme au regard de ses positions (…) sur l’indispensabilité de la libération (…) totale du continent noir de l’emprise
néocoloniale, la démocratie, la monnaie, la Cour Pénale Internationale, l’ingérence humanitaire, la santé, l’éducation, les droits de l’homme, la liberté de la presse… L’auteur constate que le prince de Malabo est l’incarnation d’un patriotisme quinaire : LE Patriotisme Politique, le Patriotisme Economique, le Patriotisme Social, le Patriotisme Ecologique
et le Patriotisme culturel.
Cet état de nature du Pharaon Bâtisseur de la renaissance africaine est perceptible à travers plusieurs actes comme l’organisation, tout azimut, mais réussie, de la coupe d’Afrique des Nations en 2015 après le désistement du Maroc à la veille. Il s’est ainsi sacrifié pour sauver l’image de marque du continent. Le financement du Prix Unesco-Guinée témoigne de sa fervente promotion de la recherche scientifique. Les milliers de bourses d’étude accordées aux jeunes africains et la création de l’université afro-américaine d’Afrique Centrale à Oyala, non loin de Malabo, en sont des illustrations non exhaustives. Ce grand œuvre a été couronné par l’élévation de ce Bâtisseur au rang de Grand Protecteur des sciences et de la recherche scientifique mondiale, assortie de la remise du Trophée des Trophées, par un groupe d’académiciens africains et leurs collègues venus des USA, de l’Inde, de la France et de la Tunisie.
En définitive, cet ouvrage de très haute facture est un témoignage vivant d’une œuvre pharaonique qui doit servir d’exemple, de source d’inspiration et de stimulant des autres leaders africains”(2)(Roger NKODO DANG, Président du Parlement Panafricain).
Précisons pour terminer que la cérémonie de couronnement a eu lieu à Malabo le 3 avril 2018 et que les acteurs de ce couronnement sont désormais regroupés dans le “Comité des Universitaires et Experts Panafricains” (CUEPA), comme signalé dans un article publié sur le site officiel du gouvernement de la Guinée Equatoriale(3).
Prof Kalamba Nsapo
INADEP
CUEPA
(1) Ouedraogo, P., Le panafricanisme : histoire, mythes et projets politiques, in http://thomassankara.net/le-panafricanisme-histoire-mythes-et-projets-politiques-de-philippe-ouedraogo/
(2) Kalamba Nsapo, Obiang Nguema Mbasogo: le paharaon bâtisseur de la renaissance africaine. Un exemple de “Panafricanisme-Action”, Douala, Ed. C.A. Diop, 2018, p.17-20.
(3)https://www.guineaecuatorialpress.com/m/noticia.php?id=11591