« Nous ne pouvons pas ignorer le fait que la République de Guinée équatoriale, en ce temps-là sans direction définie et sans perspective, n’est pas la même Guinée équatoriale d’aujourd’hui, qui aspire à son émergence dans un futur proche, en paix, en harmonie et avec de la stabilité dans tous les sens. Cela veut dire, chers compatriotes, que si, depuis lors, nous avons surmonté les défis grâce à nos efforts, nous devons inspirer profondément pour supporter le grand poids que supposent les nouveaux objectifs qui s’approchent. Il est vrai que les débuts sont difficiles, mais il est vrai aussi que la fin d’une course exige toujours des plus grands efforts. Dans ce sens, nous sommes compétiteurs dans la course pour le développement intégrale de la Guinée équatoriale, par le biais du plan issu de la IIe conférence économique nationale tenue en 2007 ».
C’est avec ces mots que le Président Obiang Nguema Mbasogo a commencé son discours à la nation le 31 décembre écoulé. Après bien sûr, avoir souhaité pour commencer la nouvelle année 2017 à son peuple, qu’il vive dans une ambiance de paix, d’harmonie et de stabilité et que le développement économique national atteigne son plus haut niveau et que tous les foyers de tous les Équato-guinéens soient comblés de bien-être et de prospérité, aussi bien de ceux qui habitent dans le pays que de ceux qui habitent à l’étranger.
Motivé par le désir incessant de pouvoir prodiguer à toute une nation, un bien-être et une stabilité à tous les points de vue, le Gouvernement du Chef de l’Etat a commencé à opérer des changements à partir de 1979 et a abouti aujourd’hui à des résultats bien plus que satisfaisants, à la limite surprenants. Pour aboutir à un tel changement ou mieux, à une telle métamorphose, il était nécessaire que des bases solides soient posées. Bases qui assureraient à la nation l’atteinte d’objectifs à court, moyen et surtout long terme. Des conditions réunies pour accélérer le développement de la Guinée Equatoriale en toute sécurité. Quoi d’autre que la formation ciblée des ressources humaines. Formation ciblée et orientée pour une adéquation quasi-parfaite entre la demande et l’offre d’une part.
D’autre part, une organisation sociale concrétisée par une mise en place de services sociaux de base pour toutes les couches (Hommes, femmes, enfants, vieillards, personnes handicapées ou à mobilité réduite…). Et enfin la construction des infrastructures économiques de base (Routes, Hôpitaux, Ecoles,…)
tout ceci a eu pour effet un meilleur rayonnement de la nation équato-guinéenne auprès des autres nations du monde de façon extraordinaire tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Ce qui a mérité la reconnaissance de la part de beaucoup de gouvernements et de nombreuses institutions politiques, économiques, culturelles et religieuses internationales de renom, qui ont décerné des prix et ont présenté leurs honneurs à notre peuple.
S’étant rassuré de l’acquisition de tout ce qui é été préalablement cité, SE Obiang Nguema Mbasogo souhaite désormais que les prochaines années soient les témoins de la création de la structure définitive sur laquelle va s’établir le système économique national de sa patrie, gage d’une future compétitivité dans l’économie globale mondiale. Des aspects que doit selon lui, affronter exclusivement le secteur privé, dont l’implication entraînerait la satisfaction des besoins du peuple. « Cette phase peut être qualifiée comme la phase de la formation et l’autonomisation du secteur privé comme étant le moteur principal du développement national » a-t-il déclaré. Occasion pour le Chef de l’Etat, d’inviter et encourager une fois de plus, ses compatriotes à utiliser leurs capacités physiques, intellectuelles et créatives pour pouvoir profiter des ressources que le gouvernement fournira dans l’avenir, en vue de faire fonctionner ledit plan économique national. La primauté sera bien sûr donnée aux entreprises nationales à capital nettement équato-guinéen et à celle dont le capital étranger s’associerait aux équato-guinéens. « Le peuple doit assumer pleinement cette phase et doit s’engager pour sa concrétisation, parce que c’est à partir du secteur privé que toutes les couches sociales atteindront le bien-être ». A-t-il martelé.
Concernant la situation politique, S. E. Obiang Nguema Mbasogo a félicité et a remercié le peuple de la Guinée équatoriale pour sa maturité politique « pour soutenir toujours nos plans politiques et pour la confiance qu’il a toujours montré en répondant massivement à l’appel de soutien du Parti démocratique de la Guinée équatoriale, comme il a été mis en évidence dans l’acceptation de notre candidature lors des dernières élections présidentielles du 24 avril 2016. En 2016, des grands succès ont également été obtenus par le gouvernement au niveau international, comme le démontrent les grandes conférences internationales accueillies par le peuple et la visite de plusieurs dirigeants d’autres pays par le biais desquels la Guinée équatoriale a élargi son champ d’influence et de coopération avec le monde arabe, les pays asiatiques, l’Amérique du Sud et, sans aucun doute, les pays africains ».
Le pays a fait de grands progrès ces dernières années du point de vue de la réconciliation et de l’unité nationale, par le biais du dialogue politique permanent. L’adoption des structures politiques et administratives du système du gouvernement qui garantissent la participation collective du peuple à l’administration de la chose publique ; la création d’infrastructures qui rendent possibles aux citoyens de donner leur soutien pour la cause commune de la construction nationale ; tout cela a rendu possible l’ambiance actuelle de paix, d’optimisme et de reconnaissance vécue dans le pays d’après le numéro 1 équato-guinéen. Qui a encore profité de l’occasion pour exhorter tous ses compatriotes à marcher tous dans la direction de la vraie liberté et du vrai bien-être les conspirations, l’envie, la haine et l’ambition sur le plan interne. Les mouvements terroristes, les conflits armés, l’instabilité et des troubles sociaux sur le plan externe.
Dans cet ordre d’idées, la persistance des premiers signes de délinquance, des assassinats, des viols, des vols et des attaques à main armée de la part de délinquants sans scrupules, la corruption administrative établie préoccupe au plus haut point l’homme d’Etat. C’est selon lui, un signe clair de menace pour la paix et la sécurité de l’État. Mais son gouvernement prend d’ores et déjà des mesures pour lutter contre les responsables criminels des actions de délinquance, d’assassinats de troubles publics pour les punir. De même, il demande aux autorités politiques, administratives et le peuple en général de rester vigilants et de coopérer aux côtés du gouvernement pour la poursuite de ces actions.
« Pour cela, j’ose affirmer que la crise économique actuelle est fictive, parce qu’on ne profite pas suffisamment des ressources naturelles du pays, car les fonds détournés ne sont pas investis dans des activités qui renforcent l’économie du pays. Nous devons apprécier les travaux traditionnels qui en d’autres temps étaient le pain du peuple, comme les cultures agricoles, la pêche, l’élevage et d’autres secteurs, qui maintiennent l’alimentation du pays pouvant s’élever à un niveau industriel pour confirmer qu’un peuple qui n’a pas faim ne pourra jamais périr », a conclu le chef d’État.
Discours retranscrit par Zogo Laroma